« Les conduites addictives en milieu de travail »

Temps de lecture : 3 min.
Publié le 7 juin. 2018
Madame, Messieurs, Syndicaliste issu d’un exercice professionnel exerçant comme technicien de l’aéronautique/spatial et de l’informatique, je parle devant vous en tant que représentant d’une organisation syndicale de travailleurs. Ma responsabilité, au sein de la Confédération Générale du Travail, est d’animer et de nourrir au sein d’une équipe, l’activité syndicale sur les questions relatives au « travail », au rapport qu’entretient l’homme à son travail et ses conditions de travail, tant au plan du lieu même du travail, que dans son environnement, et bien sûr au plan institutionnel dans et hors de l’entreprise...

Madame, Messieurs,

Syndicaliste issu d’un exercice professionnel exerçant comme technicien de l’aéronautique/spatial et de l’informatique, je parle devant vous en tant que représentant d’une organisation syndicale de travailleurs.
Ma responsabilité, au sein de la Confédération Générale du Travail, est d’animer et de nourrir au sein d’une équipe, l’activité syndicale sur les questions relatives au « travail », au rapport qu’entretient l’homme à son travail et ses conditions de travail, tant au plan du lieu même du travail, que dans son environnement, et bien sûr au plan institutionnel dans et hors de l’entreprise.
Je ne suis pas docteur en médecine, pas psychologue, ..., je n’ai aucune compétence académique particulière qui m’autorise à vous parler ou de recourir à des arguments d’autorité par le seul effet de mon titre.
Il eut été commode pour la CGT de déléguer, à ce titre seulement, devant vous l’un de nos camarades diplômé à cet effet. Ce n’est pas notre démarche. Dès lors que les salariés, les travailleurs, dans leurs diversités, sont au cœur de la réflexion, il convient qu’ils soient, sans à priori de compétence professionnelle, en mesure de se les approprier.
Ce n’est pas facile, c’est bien souvent un apprentissage long et patient, mais c’est indispensable à la mise en mouvement nécessaire pour devenir acteur de notre propre histoire.
C’est le prix de l’émancipation !

Vous comprendrez, dans ce contexte, et vous en remercie, que ma contribution à vos travaux, relèvera moins d’affirmations de solutions, ce qui ne m’empêchera pas de vous indiquer quelques pistes que nous entendons poursuivre ou promouvoir, mais surtout la construction d’une problématisation d’analyse, par un questionnement, auquel ce serait plutôt auprès de vous que j’espère recueillir des éclairages.

Ma première préoccupation pour cet exercice devant vous, a donc été d’être bien certain que nous parlions de la même chose à propos de « l’addiction », des « conduites addictives en milieu de travail ».

J’ai, je le confesse volontiers, l’avantage, sur mes prédécesseurs syndicalistes ou employeurs qui ont planchés devant vous, d’avoir pris connaissance de leurs présentations.

Ce qui m’amène à vous indiquer d’emblée que je ne me situerai pas sous la même approche que celles qui vous ont été livrées.
Pour ce qui me concerne, le regard que je veux vous décrire ici est différent, mais cela n’est sûrement pas pour vous étonner, car il ne versera pas dans la facilité de l’examen consensuel des dégât de la consommation de certains produits sélectionnés (alcool, tabac, drogue) mais bien sur la question pour laquelle vous m’avez demandé un point de vue de la CGT, qui est : la question « des conduites addictives en milieu de travail » !

J’ai cherché dans la littérature, pour bien centrer mon propos, ce qu’il en était dit, au moins de la définition de « l’addiction ».
J’ai pu au moins trouver deux définitions !
...

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