6 raisons de voter CGT aux élections professionnelles au CSE
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1. Pour des salaires à la hauteur des besoins et des qualifications
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Avec la forte inflation qui s’installe, poser la question des salaires est encore plus fondamental, dans les multinationales comme dans les petites entreprises et dans les branches professionnelles. Le salaire doit permettre à toutes et tous de vivre décemment, mais également de reconnaître les qualifications (diplômes et expérience) que chacun∙e met en œuvre pour bien faire son travail au quotidien.
Pour la CGT, l’augmentation générale de tous les salaires est possible et nécessaire. Cela passe par :
- des négociations partout dans les entreprises et les branches pour revaloriser les grilles salariales de l’ensemble des catégories professionnelles ;
- gagner une loi pour l’indexation des salaires sur les prix et sur le Smic afin de maintenir le niveau de vie ;
- un Smic à 2 000 euros brut.
Pour gagner de légitimes augmentations de salaire : #JeVoteCGT et je fais voter CGT autour de moi
Le saviez-vous ? Les élu∙es CGT du CSE sont là pour faire respecter les droits des salarié∙es. Ils et elles présentent à l’employeur les réclamations individuelles ou collectives, en particulier sur les salaires ou en cas de discriminations. Dès lors qu’un∙e délégué∙e syndical∙e est désigné∙e dans une entreprise de plus de 50 salarié∙es, l’employeur est tenu d’organiser des négociations annuelles obligatoires (NAO) qui portent particulièrement sur les salaires.
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2. Pour gagner l’égalité entre les femmes et les hommes
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Travailler gratuitement chaque jour à partir de 15 h 40, impensable, inimaginable ? C’est pourtant la réalité entretenue depuis longtemps par le patronat, qui maintient le salaire moyen des femmes à 25 % de moins que celui des hommes. Et ça s’aggrave lors du passage à la retraite avec un écart de 40 % sur les pensions versées.
Les multiples lois n’y changent rien ou si peu, faute de réelles sanctions à l’encontre des employeurs. Depuis 2018, la mise en place de l’index « égalité professionnelle » ne corrige pas ces inégalités et permet même à toutes les entreprises d’avoir une bonne note et de s’afficher ainsi comme vertueuses.
Gagner l’égalité entre les femmes et les hommes, c’est possible notamment :
- en obligeant les entreprises à mesurer réellement et corriger les écarts de salaire selon la méthode développée par la CGT ;
- en mettant fin aux temps partiels subis ;
- en refusant le système opaque d’individualisation des rémunérations et primes ;
- en revalorisant les métiers à prédominance féminine.
Pour un CSE mobilisé sur l’égalité salariale et professionnelle entre toutes et tous : #JeVoteCGT et je fais voter CGT autour de moi
L’ensemble des éléments relatifs aux différences salariales et aux promotions entre les femmes et les hommes sont disponibles pour les élu·es du CSE dans une base de données économiques, sociales et environnementales (BDESE) qui doit être alimentée par l’employeur.
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3. Pour être à la hauteur des enjeux environnementaux
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L’urgence est à la fois sociale et environnementale. Réagir et s’organiser face aux changements climatiques pour en limiter les effets sur notre planète doit nécessairement se faire avec les salarié∙es : il est urgent de repenser la manière dont est organisée la production. Actuellement cette organisation ne profite qu’à quelques-un·es au détriment de nos emplois, nos conditions de travail, et elle menace notre avenir à toutes et tous. Pour ne pas subir les transformations, celles et ceux qui travaillent doivent être acteurs et actrices d’une planification visant à adapter, voire recréer, des filières notamment industrielles. Afin de relever ce défi, exigeons les investissements nécessaires aux besoins de services publics, de formation, de recherche, de sécurité énergétique, de transports collectifs…
Pour la CGT, le CSE doit redevenir une instance incontournable avec les moyens non seulement d’analyser les stratégies et décisions patronales, mais aussi de développer avec les salarié∙es des projets stratégiques alternatifs, au service de l’intérêt commun.
Pour être acteur et actrice de l’avenir de l’entreprise : #JeVoteCGT et je fais voter CGT
Le saviez-vous ? Chaque salarié∙e peut se former pour connaître ses droits et apprendre à s’organiser pour en gagner des nouveaux. Il ou elle a droit à douze jours de congé de formation économique, sociale, environnementale et syndicale par an avec maintien de salaire.
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4. Pour ne pas passer tout son temps au travail
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Depuis le xixe siècle, le temps de travail s’est réduit petit à petit grâce aux mobilisations sociales. Mais durant les deux dernières décennies, patronat et gouvernements n’ont eu de cesse de remettre en cause la durée du travail pour faire disparaître ou dégrader les 35 heures : annualisation, baisse du paiement des heures supplémentaires, travail du dimanche généralisé, explosion du temps de travail par les forfaits jours… Bref, tout le contraire de ce qui est indispensable pour améliorer les conditions de travail, faire baisser le chômage et permettre à toutes et tous d’avoir du temps disponible pour vivre, mais aussi pour agir et s’engager dans des associations, auprès de sa famille ou de ses voisin∙es, dans sa commune…
Pour la CGT il est urgent de limiter la flexibilité du temps de travail afin notamment que les horaires soient prévisibles pour pouvoir organiser sa vie personnelle. Il faut généraliser dans toutes les entreprises la réduction du temps de travail, par l’application réelle des 35 heures puis le passage aux 32 heures sans perte de salaire. C’est indispensable pour répondre aux besoins de celles et ceux qui s’épuisent au travail et de celles et ceux qui en sont privés·es. En utilisant mieux les richesses au profit des salarié∙es qui les créent, on peut gagner La réduction du temps de travail.
Pour travailler moins, pour travailler mieux, pour travailler toutes et tous : je vote et je fais voter CGT
Le saviez-vous ? Les élu·es CSE sont informé·es et consulté·es sur l’organisation et le temps de travail dans l’entreprise. Dans votre vie au travail, les élu∙es CGT vous accompagnent et vous défendent pour que vous ne soyez jamais seul∙e.
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5. Pour améliorer nos conditions de travail
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Ne pas perdre sa vie à la gagner et retrouver du sens à ce que l’on fait au quotidien sont des enjeux majeurs pour les salarié∙es, quels que soient leur catégorie professionnelle et leur champ d’activité.
Pour la CGT, il est indispensable de mieux protéger la santé physique et psychique, reprendre la main sur le travail en donnant à chacun∙e les moyens de bien le faire. Pour cela il faudra par exemple :
mobiliser le droit d’expression pour parler collectivement du travail et reprendre la main sur son organisation ;
fixer des règles claires en cas de situations climatiques extrêmes (ex : fortes chaleurs, période de froid intense…) ;
reconnaître dans chaque entreprise le droit à la déconnexion pour respecter la vie personnelle.
Pour des élu∙es CSE qui partent de la réalité de votre travail et de vos aspirations pour améliorer votre quotidien : #JeVoteCGT et je fais voter CGT autour de moi
Le saviez-vous ? Tou·tes les élu∙es du CSE peuvent traiter la question de l’organisation et de la santé au travail. Les élu∙es CGT y défendent l’amélioration des conditions de travail et de la sécurité des salarié∙es.
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6. Pour ne plus être seul∙e
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S’organiser syndicalement est une nécessité pour être entendu∙e : construire un syndicat, c’est faire du collectif. Renforcer un syndicat, c’est s’appuyer sur notre plus grande force : la force du nombre. C’est d’ailleurs plus efficace de se syndiquer à plusieurs.
Acteur concret de la solidarité qui fait progresser la démocratie, le syndicat est un outil au service de tou·tes les salarié∙es, qui permet d’être entendu∙e et défendu∙e, informé∙e et formé∙e en s’appuyant sur un réseau professionnel et interprofessionnel sur tout le territoire.
Aider et s’entraider dans l’entreprise, c’est aussi renforcer ou construire une liste soutenue par la CGT.
Qui peut voter ? Parce que le travail de toutes et tous crée la richesse dans l’entreprise, nous pouvons toutes et tous nous présenter et voter aux élections CSE, quel que soit notre contrat de travail (CDI, CDD, intérim…) et quelle que soit notre nationalité.
S’organiser collectivement et négocier pour gagner
S’organiser avec la CGT est encore plus indispensable aujourd’hui face à la place très importante de la négociation collective dans l’entreprise. Malgré la mobilisation de la CGT, les ordonnances de septembre 2017 dites « Macron » ont été imposées. Elles ont inversé la « hiérarchie des normes » en matière de négociation collective avec de nombreuses possibilités pour les employeurs, par accord d’entreprise, d’affaiblir les droits des travailleur·ses. Pour éviter toute régression et gagner des avancées, les salarié∙es ont encore plus besoin de syndicats forts. Le résultat des élections au premier tour du CSE détermine le poids de chaque syndicat dans la négociation.
Les membres CGT du CSE, et en particulier le ou la délégué∙e syndical∙e CGT de l’entreprise, mettent en œuvre la démarche CGT : transformer les problèmes individuels des salarié∙es en revendications collectives .
La présence d’un∙e délégué∙e syndical∙e oblige l’employeur à ouvrir une négociation, notamment sur les salaires et l’égalité professionnelle. Ce sont les négociations annuelles obligatoires (les NAO). Celles-ci peuvent se tenir une fois par an.
En 3 étapes :
1. Pour ne plus être isolé·e , je me syndique en allant à la CGT
de mon département (ou sur cgt.fr/rejoindre). Se syndiquer est déductible à 66 % des impôts : quand je paye 15 euros par mois cela ne me coûte en fait que 5 euros par mois après le crédit d’impôt.
2. Pour rassembler les salarié·es dans mon entreprise ,
j’aide à construire ou à renforcer les listes CGT au premier tour des élections CSE en ma rapprochant de la CGT de mon lieu de vie (cgt.fr/ud) ou de travail (cgt.fr/federations)
3. Parce que notre force c’est notre nombre : #JeVoteCGT et je fais voter
avec le matériel de vote (cgt.fr/elections)