Mobilisations nationales et internationales pour l’élimination des violences à l’égard des femmes
Partout dans le monde les femmes continuent d’occuper majoritairement les temps partiels, les bas salaires et les métiers peu reconnus.
À diplôme égal, au même niveau de démarrage de carrière, jeunes femmes et hommes sont embauchés avec possiblement un écart différentiel de salaire pouvant aller jusqu'à 30%.
Le travail salarié des femmes est encore trop souvent considéré comme second, après celui du mari, ou du compagnon, la rémunération des femmes constituant un salaire d’appoint, un supplément pour le ménage.
Les risques et sources de la violence sexuelle et sexiste durant ces derniers mois ont été multiples :
- emprise et dépendance accrue,
- pertes de salaires,
- conditions d’emploi au domicile,
- conditions de vie dans des logements exigus,
- charge logistique accrue (soins et nettoyages),
- épuisement physique et mental,
- régression du suivi social et privé de santé (contraception, soins pré-post natals, suivi spécifiques à tous les âges de la vie, etc.),
- compétition instituée par les employeurs entre femmes et hommes.
Les moyens sont en constante diminution depuis vingt ans, malgré un discours dominant marqué par l’empathie peu en prise avec le réel d’une majorité des femmes dans les couches les plus populaires, vulnérables, précaires, monoparentales, sans papiers, etc., qui réalisent cependant une partie significative du travail indispensable pendant la crise pandémique.
Ceci d'autant que les femmes en télétravail connaissent encore pour beaucoup une charge accrue avec l’école à domicile, les soins petite enfance et personnes âgées, enfants et adultes handicapés, les charges domestiques, etc.
Pour éliminer des violences à l’égard des femmes en France et dans le monde, deux initiatives sont organisées les 21 et 25 novembre
- 15h30 : interpellation d’Elisabeth Borne et d’Emmanuel Macron pour ratifier la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail contre le harcèlement et les violences au travail.
- 17h00 : Live Instagram avec Sophie BINET, dirigeante CGT, sur les violences sexistes et sexuelles au travail.
Violences sexistes et sexuelles, de quoi parle-t-on ?
Que faire quand on est victime ou témoin ?
Quels droits gagner pour un environnement de travail sans violence ?
À l'occasion du 25 novembre et de la journée mondiale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, la CGT vous invite à une heure d'information syndicale en ligne pour tout savoir sur vos droits.
Sur nos lieux de travail, interpellons nos employeurs pour que cessent les violences. Le collectif femmes mixité de la CGT met à votre disposition pour gagner des mesures de prévention des violences et de protection des victimes :
- Un courrier type d’interpellation des employeurs
- Un tract
- Un guide complet d’action syndicale
- Un accord type
- Une consultation pour évaluer les violences sexistes et sexuelles
- Des visuels, vidéos…
Ce sera également l'occasion de tout savoir sur la convention 190 de l’OIT en suivant le Facebook live sur le compte de la CGT
Interpellons le gouvernement français pour la ratification de la convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail contre les violences et le harcèlement. Il y a un an, les syndicats ont gagné la première loi mondiale contre les violences et le harcèlement dans le monde du travail.
La convention 190 de l’OIT, pour qu’elle s’applique, doit être ratifiée par les pays
L’Uruguay, les Fidji et l’Argentine viennent de le faire. La France s’y était engagée, pourtant, elle n’a toujours rien engagé...