Intelligence artificielle
IA : pas sans nous !
Pour construire une intelligence artificielle qui soit durable et qui respecte les droits des travailleur·ses, la France doit porter une stratégie industrielle qui aille en ce sens.
D’abord en protégeant des entreprises comme Atos, qui entre autres gère les supercalculateurs, machines sur lesquelles le fonctionnement de toute IA repose ; ensuite, en construisant un cadre multilatéral solide et qui encadrera l’intelligence artificielle, de sa conception jusqu’à ses impacts sur l’environnement, nos démocraties, et nos métiers.
Car si les États signataires de la déclaration finale du Sommet sur l’IA souhaitent vraiment une intelligence artificielle éthique, durable et inclusive, cela ne pourra pas se faire en dehors des instances internationales.
C’est pourquoi la CGT porte dans sa contribution au Sommet le fait que des travaux soient lancés rapidement dans le cadre de l’Organisation des nations unies, et notamment de l’Organisation internationale du travail.
Une convention doit pouvoir entrer en vigueur rapidement afin de protéger les droits des travailleur·ses et de leurs représentant·es au niveau mondial. La CES prône aussi l’entrée dans le droit européen d’une directive sur les systèmes d’IA au travail, avec le soutien de ses affiliés français.