Solidarité avec les populations et les travailleur·euse·s des Philippines

Publié le 11 juin. 2018
Temps de lecture : 2 min.
Au moment où dans de nombreux pays du monde, les populations préparaient un moment de joie, les habitant·e·s de l’île de Mindanao, aux Philippines, étaient durement et doublement frappées. Le 23 décembre dernier, la tempête tropicale « TEMBIN » frappait l’île faisant plus de 200 morts et plus de 70 000 personnes déplacées. Le même jour, un incendie se déclarait dans le centre commercial « NCCC MALL » à Davao, capitale de l’île de Mindanao faisant au moins 37 morts dont 29 parmi les salarié·e·s de la société transnationale ISS, responsable de centres d’appel...

Au moment où dans de nombreux pays du monde, les populations préparaient un moment de joie, les habitant·e·s de l’île de Mindanao, aux Philippines, étaient durement et doublement frappées.
Le 23 décembre dernier, la tempête tropicale « TEMBIN » frappait l’île faisant plus de 200 morts et plus de 70 000 personnes déplacées.
Le même jour, un incendie se déclarait dans le centre commercial « NCCC MALL » à Davao, capitale de l’île de Mindanao faisant au moins 37 morts dont 29 parmi les salarié·e·s de la société transnationale ISS, responsable de centres d’appel.
Les travailleur·euse·s étaient à leur poste de travail, enfermé·e·s au 4ème étage du bâtiment sans aucune sortie de secours ou protection contre les incendies.
Dès que ces nouvelles furent connues, la CGT a pris contact avec SENTRO, confédération syndicale des Philippines, pour lui apporter son soutien ainsi que le soutien des militants de la CGT.
Encore une fois, dans le cas de l’incendie, c’est une société transnationale qui est responsable de la mort des travailleur·euse·s, ne s’occupant que de ses profits et ne se souciant pas de la sécurité au travail des travailleur·euse·s, partie intégrale des droits humains.
La France a adoptée, le 27 mars 2017, la loi sur le « devoir de vigilance »(1) et un groupe de plus de 900 organisations civiles et ONG dont la CGT s’est engagé pour que cette loi devienne un traité de l’ONU et acquière ainsi une valeur contraignante pour les sociétés transnationales.
Un tel traité aurait évité le drame de Davao et la CGT renouvelle son soutien quant à l’adoption de ce traité.
Il faut accélérer cette démarche (2) !
La France et l'Union européenne doivent prendre des positions pour soutenir activement ce processus (3) .

Montreuil, le 26 décembre 2017

1- https://www.legifrance.gouv.fr/eli/loi/2017/3/27/2017-399/jo/texte - http://www.cgt.fr/La-CGT-salue-un-premier-pas-qui.html - http://www.cgt.fr/Nos-organisations-defendent-le.html
2- http://www.cgt.fr/L-Union-Europeenne-tente-de-saboter-le-processus-de-negociation-onusien-pour-un.html
3- https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/droits-de-l-homme/entreprises-et-droits-de-l-homme/article/plan-national-d-action-pour-la-mise-en-oeuvre-des-principes-directeurs-des