Pour un véritable big bang du Handicap

Publié le 11 juin. 2018
Temps de lecture : 2 min.
La CGT déplore le manque d’ambition récurent et les échecs des politiques d’emplois des personnes handicapées depuis des décennies. Alors que les travailleurs handicapés sont surexposés en matière de précarité, c’est une discrimination que nous devons combattre. Pour la CGT il y a nécessité de changer de paradigme notamment pour l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés...

La CGT déplore le manque d’ambition récurent et les échecs des politiques d’emplois des personnes handicapées depuis des décennies. Alors que les travailleurs handicapés sont surexposés en matière de précarité, c’est une discrimination que nous devons combattre.

Pour la CGT il y a nécessité de changer de paradigme notamment pour l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés.

Nous ne sommes pas pour une approche de la grille de lecture classique sur le handicap qui serait une zone réservée ou spécifique faisait en apparence consensus mais qui au final ne serait pas traitée sur le fond avec de véritables mesures ou dispositions de transformation.

Les accidents ou les aléas de la vie peuvent conduire à une situation de handicap, l’emploi les entreprises doivent s’adapter et être accessible

Le travail doit s’adapter à ce que sont les individus tout au long de leur vie professionnelle.

En ce sens le travail, et l’emploi doivent être accessibles à tous, c’est à l’entreprise et au travail de s’adapter aux femmes et aux hommes et non l’inverse.

**L’urgence de rompre avec le mal travail :**

Les salariés dans le cadre de leur carrière professionnelle peuvent et sont souvent usés cassés par l’emploi cela vaut pour l’ensemble des catégories socio professionnelle et des métiers, secteurs….

Néanmoins il ne faut pas perdre de vue une autre dimension : la pression sur le travail en lien avec les exigences de rentabilité évoquées précédemment :

Cette pression génère de plus en plus burn out, TMS, … en résumé la pression actuelle sur le travail et les sous effectifs génèrent de futurs handicapés en puissance.

Le mal travail coûte 4% du PIB chaque année, soit l’équivalent de 80 milliards d’euros qui pourraient être mobilisés dans la mise en place d’une réelle politique.

Montreuil, le 17 mai 2018