Le Medef veut imposer une régression historique !

Publié le 11 juin. 2018
Temps de lecture : 2 min.
Le texte que le MEDEF essaie de nous imposer comme trame d'accord est un véritable mode d'emploi pour transformer le CDI en contrat précaire et licencier à sa guise. Sans grande surprise, on y retrouve les vieilles lunes patronales : laisser le salarié seul face à l'employeur, s'en débarrasser en toute impunité et à moindre coût, écarter le juge, empêcher toute résistance des représentants du personnel… Evidemment, le projet patronal est extrêmement déséquilibré, en voici les grandes lignes : - le MEDEF nous explique en détail comment il va faire du CDI le principal contrat de travail précaire et comment il va supprimer le droit du licenciement économique afin d'empêcher toute résistance des salariés et de leurs représentants...
Le texte que le MEDEF essaie de nous imposer comme trame d'accord est un véritable mode d'emploi pour transformer le CDI en contrat précaire et licencier à sa guise. Sans grande surprise, on y retrouve les vieilles lunes patronales : laisser le salarié seul face à l'employeur, s'en débarrasser en toute impunité et à moindre coût, écarter le juge, empêcher toute résistance des représentants du personnel…

Evidemment, le projet patronal est extrêmement déséquilibré, en voici les grandes lignes :


- le MEDEF nous explique en détail comment il va faire du CDI le principal contrat de travail précaire et comment il va supprimer le droit du licenciement économique afin d'empêcher toute résistance des salariés et de leurs représentants.


- Pour ce qui est de la sécurisation des emplois, objectif assigné à ces négociations par le gouvernement, les rarissimes propositions patronales sont toutes renvoyées à d'hypothétiques négociations ou groupes de travail.

Le MEDEF refuse de discuter de mutualisation des moyens entre entreprises pour permettre la continuité de l'emploi, de la portabilité ou de la transférabilité des droits. La diminution des droits des salariés est la seule solution qu’il envisage pour faire face à la crise. Après les 20 milliards d’euros obtenus par les entreprises au titre d’un « allégement du coût du travail », le Medef fait dans la surenchère.

Ce texte est inacceptable et la solution reste la mobilisation et une réaction unitaire la plus large possible !


Montreuil, le 15 novembre 2012