Le 29 septembre, dire NON à la criminalisation de l’activité syndicale

Publié le 11 juin. 2018
Temps de lecture : 2 min.
Au printemps dernier, dans la continuité de l’action interprofessionnelle et comme le préconisaient les huit confédérations, les salariés des IEG (Industries Electriques et Gazières) ont mené la lutte pendant plus de dix semaines au sein de leurs entreprises. _ Les revendications ont porté sur **l’arrêt des externalisations des activités, le maintien du service public de proximité, l’emploi, les conditions de travail, la rémunération, le pouvoir d’achat...
Au printemps dernier, dans la continuité de l’action interprofessionnelle et comme le préconisaient les huit confédérations, les salariés des IEG (Industries Electriques et Gazières) ont mené la lutte pendant plus de dix semaines au sein de leurs entreprises.
_ Les revendications ont porté sur **l’arrêt des externalisations des activités, le maintien du service public de proximité, l’emploi, les conditions de travail, la rémunération, le pouvoir d’achat.**

Le conflit a commencé mi-mars dans deux entreprises gazières pour progressivement se développer dans l’ensemble des entreprises des IEG. Le mouvement a pu durer dans le temps du fait de l’ancrage des revendications au plus près du terrain avec des assemblées de syndiqués et de personnel, au jour le jour, pour décider des actions à mener par des appels nationaux dans l’unité syndicale avec les 5 fédérations (CGT, CFDT, FO, CFTC et CGC).

La mobilisation a permis d’engranger des avancées sur des revendications dans les entreprises comme :

- des mesures salariales individuelles (avancements au choix, reclassements …)
- prime complémentaire
- arrêt de certaines externalisations d’activités

_ Mais reste à gagner sur nos revendications principales que sont **l’emploi, le service public, les mesures salariales collectives (Salaire National de Base) au niveau de la Branche des Industries Electriques et Gazières.**

_ Dès le début de ce conflit, en réponse aux revendications des salariés, les directions ont organisé la répression :

- intensification de la criminalisation de l’action syndicale
- remise en cause du droit de grève

Durant le conflit, le Premier Ministre et le Ministre de l’Intérieur ont demandé des sanctions exemplaires à l’encontre des salariés en lutte. Plus de 200 procédures disciplinaires sont lancées dans tout le pays, **lettres d’avertissement, blâmes, suppressions d’avancement, entretiens préalables, conseils de discipline, convocations à la brigade criminelle, référés, demandes de licenciement …
_ Tout est mis en œuvre pour bâillonner et asservir les salariés afin de faire passer la stratégie libérale.**

**{ {{La CGT ne laissera pas faire.** }}}

**Toucher la CGT, c’est bâillonner les salariés, les syndiqués, les militants. Depuis le début de la crise, tous les sondages confirment la hausse de confiance des salariés dans la capacité de la CGT à rassembler, à agir pour gagner des avancées sociales.**

La présence, le soutien de tous aux initiatives décidées par les gaziers et électriciens, le **29 septembre 2009** sera la meilleure réponse à apporter à ceux qui n’ont qu’une envie, l’affaiblissement de la CGT.

Montreuil, le 24 septembre 2009