Le 2 avril, pour la libération de Georges Abdallah et des défenseurs de la cause palestinienne
Depuis 23 ans, toutes ses demandes de libération ont été rejetées. De même, pour ses demandes d’expulsion vers le Liban, son pays d’origine qui est prêt à l’accueillir. Pour cela, il suffit, simplement, que le ministre de l’Intérieur signe un arrêté d’expulsion mais le gouvernement français s’y refuse sous la pression vengeresse des États-Unis et d’Israël, pays d’origine des deux victimes.
Le refus par l’État français de libérer Georges Abdallah relève bien d’une décision politique ; donc, le combat pour sa libération doit, de ce fait, se mener sur le terrain du rapport de force politique. Dans ce cadre, nous appelons à rejoindre les nombreuses actions qui auront lieu, ce samedi 2 avril, à l’appel d’associations, d’organisations syndicales et politiques.
En France comme ailleurs, les défenseurs de la cause palestinienne payent leur engagement d’un lourd tribut.
Si Gaza, comme tous les territoires occupés, est une prison à ciel ouvert, les autorités israéliennes emprisonnent désormais des enfants qui n’ont vu ni juge ni avocat.
Ces enfermements administratifs, véritables lettres de cachet, se multiplient.
Depuis le 7 mars, Salah Hamouri en est à nouveau victime. Cet avocat franco-palestinien travaillant pour une ONG de défense des prisonniers est harcelé, depuis plus de 20 ans, par les autorités israéliennes qui veulent le chasser de Jérusalem Est et l’empêcher d’exercer ses activités de défense des droits humains.
Dans la suite de la semaine de solidarité avec la Palestine qu’elle a organisée du 21 au 24 mars, la CGT réaffirme pleinement son engagement internationaliste. Elle soutient les peuples dans leurs luttes contre toutes les oppressions et les travailleurs contre toutes formes d’exploitations et appelle à redoubler d’efforts dans l’unité et la solidarité pour le respect des droits humains et des libertés fondamentales.
Montreuil, le 31 mars 2022