À l’appel de la CGT, des dizaines de conflits sociaux ont marqué ce jeudi 20 juin
Les salarié·es de l’Énergie étaient aujourd’hui en grève contre la remise en cause de la grille de salaires unique de la branche. Grâce à leur mobilisation massive, ils et elles ont gagné une première victoire en obtenant que la révision de la grille de salaire soit renvoyée à 2025.
À Paris, une manifestation avec plus de 1500 personnes a réuni agents du ministère de la Culture et professionnel·les du spectacle mobilisé·es contre l’austérité et les coupes budgétaires. La journée de mobilisation a été marquée par des taux de grévistes importants et de nombreux monuments fermés (Panthéon, Château de Vincennes, Arc de Triomphe, Sainte-Chapelle, Chantier de fouille de Dunkerque, Hôtel de la Marine, Château de Pau, Manufacture des Gobelins…) ou partiellement fermés (musée du Louvre, Château de Versailles, musée Picasso…).
Venu·es de toute la France, à l’appel de leur fédération CGT, les travailleurs des Industries chimiques étaient mobilisés devant le ministère de l’Économie et des Finances, à Bercy, pour dénoncer les licenciements et défendre leurs emplois.
Les agent·es de la Fonction publique étaient également mobilisés pour dénoncer le projet de loi Guerini de réforme de la Fonction publique.
Les salarié·es de l’Agroalimentaire et de la Construction étaient appelé·es à la mobilisation dans leur entreprise. Dans l’Agroalimentaire, ce sont plus de 70 luttes qui sont recensées dans la période.
La fédération CGT des Activités Postales et de Télécommunication postier·es a déposé un préavis de grève illimité à compter d’aujourd’hui, pour négocier sur la distribution des plis électoraux.
Ces mobilisations ont donné lieu à de nombreux rassemblements et manifestations, à l’appel de la CGT, à Lille, Marseille, Montpellier, La Rochelle, Perpignan ou encore Strasbourg. Plusieurs manifestations contre l’Extrême droite et pour la satisfaction des revendications auront aussi lieu en fin de journée, notamment dans l’Allier, en Charente, dans la Loire ou le Tarn-et-Garonne.
Ce 20 juin marque encore un nouveau tournant alors que plus de 800 000 salarié·es se sont mobilisé·es depuis les résultats des Européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale.
Ces 22 et 23 juin seront de nouveaux l’occasion de faire augmenter la pression populaire, avec la tenue de manifestations sur tout le territoire, à l’appel des organisations féministes et des organisations syndicales (CFDT, CGT, UNSA, Solidaires, FSU).
La CGT lance d’ores et déjà un appel à de nouvelles mobilisations et grèves le jeudi 27 juin, avec un temps fort, à Paris, le 27 au soir.
Montreuil, le 20 juin 2024