La nivaquine : une piste qu’il faut sauvegarder

Publié le 23 Mar. 2020
Temps de lecture : 2 min.
La nivaquine, traitement contre le paludisme, une piste pour lutter contre le COVID-19 à condition que l’usine Famar Lyon ne ferme pas ses portes en 2020.

La société Famar Lyon, basée à Saint-Genis-Laval (Métropole de Lyon), sous-traitante de l’industrie pharmaceutique employant un peu plus de 250 salariés, risque une fermeture si aucune solution de reprise n’est présentée au Tribunal de commerce.
Parmi son portefeuille, le site compte 12 médicaments d’intérêt thérapeutique majeur (MITM). Elle fabrique un éventail de produits sous différentes formes galéniques (formes sèches, pâteuses et liquides) concernant des classes thérapeutiques multiples (antidiabétique, neuroleptique, cardiovasculaire, antibiotique, antiparasitaire, antipaludéen, dermatologique et antifongique) et la nivaquine (chloroquine).
Les dernières interventions du ministre de la Santé, Olivier Véran, sur les situations critiques liées aux pénuries de médicaments et au risque épidémique du Covid-19 devraient nous permettre de reconsidérer l’avenir de ce site, dans le but de retrouver une indépendance sanitaire, au besoin, par la nationalisation temporaire.
Famar Lyon est l’unique usine enregistrée pour délivrer le marché français en nivaquine. Les premiers essais thérapeutiques utilisant cette molécule contre le Covid-19 font apparaître des résultats encourageant. Ces essais prometteurs devraient être étendus à d’autres études cliniques.
Nous demandons au gouvernement de mettre en œuvre ce qu’il dit. Le site de Saint-Genis-Laval est à disposition pour répondre aux besoins sanitaires de milliers de patients en souffrance et ainsi répondre aux intérêts de santé publique, d’indépendance et de sécurité sanitaire du pays.

Montreuil, le 23 mars 2020

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