Kanaky : fermer définitivement la parenthèse coloniale

Publié le 2 oct. 2020
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Le deuxième référendum sur l’indépendance de la Kanaky (Nouvelle-Calédonie pour la France) se déroulera dimanche 4 octobre.

À travers son histoire, la CGT a toujours défendu le principe de la décolonisation et le droit à l’autodétermination des peuples.
La CGT juge que les accords de Matignon (1988) et les accords de Nouméa (1998) – qui permettent aux métropolitains et aux colons de s’inscrire sur les listes électorales – faussent la réalité du vote car la politique de colonisation mise en œuvre par les gouvernements français successifs ont rendu les Kanaks minoritaires dans leur propre pays. Seuls devraient voter, aux côtés des populations kanaks, les personnes installées de façon permanente en Kanaky.
L’Union syndicale des travailleurs kanaks et exploités (USTKE), partenaire syndical de longue date de la CGT, souhaite que le OUI l’emporte dimanche, afin de fermer définitivement cette parenthèse coloniale.
À l’instar de l’USTKE et des organisations kanaks qui ont accepté les règles de ce référendum, la CGT sera attentive, si le NON devait l’emporter, à ce que pour le troisième référendum prévu par les accords, les listes électorales soient révisées, afin de lever tout doute sur la sincérité du scrutin et d’assurer le respect plein et entier des règles internationales sur les référendums d’autodétermination.

Montreuil, le 2 octobre 2020

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