Contre l’homophobie et la transphobie

Publié le 11 juin. 2018
Temps de lecture : 2 min.
IDAHOT (International Day Against Homophobia and Transphobia)

Ce 17 mai 2018, la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie se décline dans de nombreuses initiatives et rassemblements partout en France et à travers le monde. Cette année, elle a pour thème le droit des personnes LGBT. Un an environ après la découverte des violences commises envers les homosexuels en Tchétchénie, la CGT réaffirme toute sa solidarité envers les victimes d’actes homophobes et d’homophobie d’État. La CGT exige du gouvernement français qu’il fasse pression sur la fédération de Russie pour obtenir enquête effective et justice pour les victimes tchétchènes.

Voir le dossier « La CGT réclame justice pour les victimes de crimes homophobes et transphobes ».

_ Aujourd’hui encore, dans au moins 70 États, un rapport ou un geste homosexuel est encore considéré comme un délit voire un crime. Dans 8 au moins, ils sont passibles de la peine de mort. Et d’autres États qui n’ont pas de loi interdisant l’homosexualité, la répriment. Ces trois dernières années pourtant, une vingtaine environ ont dépénalisé l’homosexualité.

En France, à l’occasion de la publication du rapport annuel de l’association SOS Homophobie il y a deux jours, des voix se sont élevées pour rappeler que des blocages importants persistent encore dans les mentalités aujourd’hui. En 2017 et pour la deuxième année consécutive, les témoignages d’actes LGBTphobes augmentent. La hausse de 4,8 % fait suite à celle de 19,5 % en 2016. Ces chiffres sont d’autant plus préoccupants qu’ils s’accompagnent d’une hausse importante de 15 % des agressions physiques.

La visibilité donnée aux personnes LGBT par les débats engagés dans la société, faisant suite à la loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe, peut expliquer partiellement la plus grande liberté d’expression des victimes. Pour autant, il reste d’énormes progrès à faire pour les libertés et contre toutes les formes de discrimination.

La CGT ne cèdera rien dans la lutte pour le respect de la personne humaine, de son intimité et de sa dignité. Elle s’inscrira pleinement dans le débat autour des états généraux de la bioéthique.

Il y a 20 ans, La CGT participait à la marche des fiertés pour la première fois. Elle appelait ses organisations à faire de même partout en France. Elle invite aujourd’hui tous les salariés à rejoindre les cortèges des marches françaises dans le courant des mois de mai, juin et juillet.

Montreuil, le 17 mai 2018