Journée d'étude : l'eau en question
9h40 – 10h10 : 1ere table ronde
Liens entre eau, vivant et biodiversité. Impact de l’activité humaine et du réchauffement climatique sur le cycle de l’eau.
La première partie de la journée permettra à la directrice de recherche du CNRS Agnès Ducharne de présenter le cycle naturel de l’eau. Le cycle est impacté par les activités humaines (disparition des zones humides, modifications des cheminements naturels, modèles agricoles, gestion des forêts …) et par les conséquences du réchauffement climatique.
Avec : Agnès DUCHARNE, directrice de recherche CNRS
10h15 – 12h00 : 2eme table ronde
Quel est l’impact de l’industrie, de l’agriculture sur la ressource en eau et comment répondre à ces risques par l’action syndicale ? Comment protéger et améliorer la qualité de l’eau ?
Animation par le journaliste, Clément OLLIVIER suivie d’un échange et de questions avec la salle
Microplastiques, pesticides, herbicides, PFAS, médicaments, métaux lourds, bactéries la liste des polluants qui s’accumulent dans les nappes, rivières mer et océans s’allonge. Pourtant, dans de nombreux cas des solutions existent mais ne sont pas mises en place car elles représentent un coût pour le capital. Dans de nombreuses entreprises et de nombreux territoires la CGT se bat et propose des alternatives pour préserver la santé des salarié·es et de la population mais aussi pour préserver la biodiversité. Nous débattrons avec les intervenant·es sur les solutions et les normes pour éviter les pollutions, sur le modèle agricole qui préserverait la ressource, sur les luttes syndicales menées dans les entreprises (Tefal …).
Avec : Jean-Louis PEYREN, (FNIC)
Jean-Louis DURAND de l’Institut national de recherche pour l’agriculture l’alimentation et l’environnement (INRAE)
Kildine Le PROUX de La RIVIERE (l’ONG Générations futures)
12h - 13h — Pause déjeuner
13h00 – 15h00 : 3eme table ronde
Comment répondre à l’enjeu de l’approvisionnement, de la gestion et du prix de l’eau par une gestion démocratique ? Comment répondre aux conflits d’usage ?
Animation par le journaliste, Clément OLLIVIER suivie d’un échange et de questions avec la salle
La raréfaction de la ressource, l’état des réseaux, les périodes de sècheresse accentuent les conflits d’usage. Les impacts des choix contraints sont nombreux sur la navigabilité des canaux et rivières, la production d’énergie, l’agriculture, l’industrie, le tourisme …
De nombreuses questions seront débattues au cœur de cette table ronde :
- La question centrale des Régies publiques pour l’accès à l’eau et sa distribution, pour
son prix (pour la population et les entreprises), pour la gestion des réseaux, ses
interconnexions et les matériaux utilisés sera au centre de notre réflexion. - La question de la répartition de l’eau en fonction de ses usages est au cœur des
problématiques quand la tension augmente sur la ressource. A partir des démarches
syndicales CGT dans les entreprises (STMicroelectronics, production d’électricité
FNME …) la table ronde ouvrira les débats sur la nécessaire intervention des
salarié·es dans les entreprises mais aussi sur la nécessité d’imposer une gestion
démocratique de l’eau.
Avec : Aimeric MOUGEOT ingénieur chez ST Microelectronics (FTM CGT)
Lionel Chanut hydraulicien (FNME CGT)
Lucie De BRITO du CESER Hauts de France (CGT)
Arnaud EYMERI expert économique du cabinet DEGEST
15h00 – 16h00 : 4eme table ronde
Animation par le journaliste, Clément OLLIVIER
Comment éviter, prévenir, faire face aux épisodes climatiques extrêmes liés à l’eau : inondations, submersions, incendies, rupture de lacs glaciaires, sècheresses ? Quels budgets et quelles filières sont nécessaires pour répondre aux besoins de prévention, de luttes ? Quelles politiques publiques d’atténuation face au changement climatique ?
Notre pays est confronté à une multiplication des sécheresses, à des conflits d’usage croissants et à une colère montante face aux inégalités d’accès à l’eau. Dans ce contexte, le gouvernement a présenté, en mars 2023 , un Plan Eau. Deux ans après, il vient de communiquer un bilan des actions engagées. Ce débat sera l’occasion d’échanger sur les grandes lignes du plan eau et donc sur les mesures gouvernementales en matière de sobriété des usages, d’optimisation de la disponibilité de la ressource, de préservation de sa qualité et de réponse aux crises de sècheresse.
Débat entre :
Madame Karine BRULE, de l'Inspection générale de l'environnement et du développement durable
Fabienne ROUCHY, Secrétaire confédérale chargée des dossiers environnementaux.