Les douaniers feront le printemps dans l'unité
Confrontés à des restructurations qui touchent notamment à leurs effectifs et à leurs missions, les douaniers et leurs organisations syndicales sont particulièrement inquiets et prêts à se mobiliser de nouveau pour *"imposer un autre avenir pour la Douane"*.
Mobilisation unitaire pour la sauvegarde de Verallia
**Les 2 300 salariés de Verallia sont en lutte pour préserver un fleuron de l’industrie française, depuis la réaffirmation par le groupe Saint-Gobain, le 8 décembre 2014, de sa volonté de céder sa filiale spécialisée dans la production d’emballages en verre.
Rassemblement «Ne touchez pas au droit de grève !»
**Paris, 18 février 2015. Sur le Parvis des Droits de l’Homme, au Trocadéro, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, aux côtés des secrétaires généraux de la CFDT et de FO, a participé au rassemblement en défense du droit de grève.**
Nouvelle mobilisation intersyndicale pour les salaires
*{Devant le mépris affiché par la direction d’Aéroports de Paris (ADP), l’intersyndicale CGT, CFE-CGC, FO et UNSA a appelé à une nouvelle mobilisation, pour une «{augmentation générale et significative des salaires*», ce jeudi 19 février 2015.}}
Rassemblement devant le siège pour la réouverture des négociations
**La [fédération CGT du commerce et des services->http://www.commerce.cgt.fr/] demande la réouverture des négociations annuelles obligatoires (NAO) chez Carrefour Market. Elle appelle à un rassemblement, vendredi 20 février 2015, devant le siège de Carrefour.**
Acharnement judiciaire contre les ex-salariés de Goodyear Amiens
**9 ex-salariés de l’usine Goodyear Amiens-Nord, dont plusieurs élus et militants CGT, ont passé la journée du mardi 17 février 2015 en garde à vue.**
1. Des reculs sociaux majeurs
Le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE), le pacte dit «de responsabilité» octroyait des cadeaux exorbitants au patronat en déstructurant la protection sociale. Après les 30 milliards d'euros qui s’ajoutent aux 200 milliards d'euros d’exonérations fiscales et sociales, pour créer soi-disant 490 000 emplois (soit quand même plus de 61 000 € par emploi !), la loi Macron y ajoute d’autres cadeaux pour que les salariés et leurs représentants ne puissent contrecarrer la toute-puissance des patrons, de moins en moins obligés à se plier aux « contraintes » du code du travail, aux contrôles de l’inspection du travail, à la menace des prud’hommes.
2. Licenciements économiques : encore moins de contrôle et plus d’arbitraire
Quatre dispositions du projet de loi Macron viennent modifier le cadre des licenciements économiques, en rognant les droits des salariés déjà amoindris par la loi dite «de sécurisation de l’emploi» de 2013.
3. La fin programmée du repos dominical et banalisation des nocturnes
Il s’agit de la mesure la plus médiatisée du projet de loi. Elle représente un recul considérable des droits des salariés du commerce, et l’extension assurée à d’autres champs. C’est la fin programmée du principe du repos dominical.
4. Prud’hommes : des bougés et des avancées à conquérir
L’article 83 du projet, portant sur la justice prud’homale, est à charge contre l’intégrité et la compétence des Conseillers Prud’hommes. Il fait la part belle au juge professionnel, instaurant ainsi un échevinage qui ne porte pas son nom ! Seule exception : la proposition d’instaurer un début statut du Défenseur Syndical.
5. Un affaiblissement inquiétant du rôle de l’État
Le projet de loi Macron poursuit et accentue les évolutions en cours sur le rôle de l’État en cohérence avec la réforme territoriale et de l’État.
Il s’agit de mettre l’État pleinement au service du capital dans le cadre de la compétition économique européenne et mondiale pour accroitre les profits.