Nouvelle négociation sur l'encadrement le 13 mars

Temps de lecture : 2 min.
Publié le 11 juin. 2018
La disparition le 1er janvier 2019 de l’Agirc, régime de retraite complémentaire qui identifie les salariés relevant du périmètre de l’encadrement, invite les organisations syndicales de salariés et d’employeurs à engager une négociation concernant la définition interprofessionnelle de ces personnels et leurs droits.

Cette négociation est majeure, autant individuellement que collectivement. Elle va permettre de définir l’encadrement, mais aussi de faire valoir les attentes des encadrants. De son côté, le Medef fait tout pour que ces négociations « passent à la trappe », comme le souligne Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l’Ugict-CGT.

Maintenir le périmètre défini par l’Agirc
La définition du périmètre des salariés encadrants doit comprendre 3 critères clés : le niveau de formation initiale ou acquise, l’autonomie dans le travail, ainsi que le niveau de responsabilité sociale et économique du salarié. Cette définition doit rester valable, peu importe si ces derniers exercent une fonction de commandement.

Maintenir une définition nationale et interprofessionnelle de l’encadrement
Afin d’éviter les inégalités de traitement et le risque de dumping social sur le dos des salariés qualifiés, il faut que la définition de l’encadrement et les protections qui en découlent s’appliquent, quels que soient l’entreprise, la branche ou le territoire où exercent les personnels concernés.

Faire valoir de nouveaux droits
Cette négociation doit aussi être l’occasion de répondre à un certain nombre de leurs attentes. La dernière enquête Viavoice réalisée pour l’Ugict-CGT en janvier 2018 met en lumière une augmentation des charges et temps de travail, qui déborde sur leurs jours de repos et des pratiques d’entreprises qui heurtent leur éthique professionnelle ou citoyenne. L’effectivité du droit à la déconnexion, le droit d’alerte, de retrait et de saisine des institutions représentatives du personnel pour faire cesser toute pratique délictueuse sont parmi les propositions avancées par la CGT afin de pallier les nouveaux problèmes auxquels font face les salariés.

La prochaine réunion de négociation entre les organisations syndicales aura lieu le 13 mars, alors que le gouvernement vient de faire passer en catimini un amendement permettant d’imposer des forfaits jours sans accord des cadres, comme nous l’explique Marie-José Kotlicki, secrétaire générale de l’Ugict-CGT dans la vidéo ci-dessous.

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