La CGT traque de nouveau les offres d’emploi illégales
En 2017, la CGT avait mis à jour de fausses offres d’emplois diffusés en toute transparence par... Pôle emploi ! Forte du succès médiatique rencontré l’an dernier dans sa dénonciation de la tartufferie de l’agence nationale pour l’emploi, la CGT a décidé de remettre cette année les plats. Du 30 au 31 août, des militants aguerris vont analyser quelque 1000 offres d’emplois diffuséçs sur le site de pôle emploi, à la recherche de toute anomalie qui rendrait ces offres... illégales. Selon la CGT, une offre sur deux est illégale : "Pôle Emploi, qui souhaite renforcer les sanctions en cas de refus d’offre d’emploi "raisonnable" diffuse des offres non réelles, illégales, et non-conformes au contrat de travail", dénonce la CGT. Qui s’élève contre les discours stigmatisant, assimilant les privés d’emploi à des "paresseux", des "profiteurs" et des "assistés". Comme le rappelle la CGT, les manquements à la réglementation de la diffusion d’offre d’emplois sont de plusieurs types :
l’offre n’existe pas ;
le type de contrat n’est pas conforme à la réalité ;
la durée de contrat n’est pas indiqué ;
aucun planning hebdomadaire pour les temps partiels, etc.
La CGT exige de Pôle Emploi de remettre en place un contrôle systématique de chaque offre, avant diffusion, par un agent public formé à cette tâche. Car l’algorithme de vérification des offres, pour le moins, ne fonctionne pas comme il devrait.