À la recherche d'une solution pour les réfugiés de Nantes
Dans un communiqué datant du 8 mars 2018, l'intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa de Loire-Atlantique manifeste son soutien aux réfugiés et sa volonté de trouver une solution pour les aider.
La veille, plus d'une centaine d'exilés ont été expulsés des deux bâtiments de l'université de Nantes qu'ils occupaient, sans solution d'hébergement. Le collectif d'étudiants et de soutiens des exilés a donc décidé « d'investir un nouveau lieu pour héberger dans l'urgence ces personnes jetées à la rue ».
Une réunion a eu lieu avec l'intersyndicale, le collectif de soutien et la représentante de la mairie. La ville de Nantes rejoint la demande intersyndicale d'une table ronde avec la préfecture et le conseil départemental sans délai pour régler la situation. Pour le moment, elle met à disposition les locaux de l'ancien Ehpad « Résidence Bréa » pour 120 personnes, jusqu'au 31 mars.
Si l'intersyndicale salue ce geste, elle « reste vigilante quant à un éventuel recours à la force publique », malgré la promesse de la maire de Nantes de pas demander d'expulsion avant la fin de la trêve hivernale.
La CGT s'engage également pour les travailleurs sans-papiers
À l'appel de la CGT, un rassemblement a eu lieu le vendredi 9 mars à 11 heures devant le siège de Derichebourg (Créteil). Le groupe spécialisé dans le « service aux entreprises » se refuse en effet à faire tous les documents nécessaires pour permettre la régularisation des 17 salariés en grèves, pour des raisons soi-disant économiques. Encore une fois, les sans-papiers sont les premières victimes du cynisme des entreprises…)]