L'autoritarisme inquiétant de la ministre envers l'université Toulouse Jean Jaurès

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Publié le 11 juin. 2018
L’union nationale CGT FERC Sup apporte tout son soutien à la lutte des personnels et étudiants de Toulouse et de l’université Toulouse Jean Jaurès (UT2J), en grève depuis le 14 décembre 2017 contre la sélection et les restructurations.
Les personnels et étudiants de l’université Toulouse Jean Jaurès (UT2J) sont en grève depuis le 14 décembre 2017 contre le projet Uniti 2018 qui prévoit la fusion et l’intégration de quatre établissements toulousains (universités Toulouse 2 et Toulouse 3, INP et Insa de Toulouse). La CGT FERC Sup n’a cessé de s’opposer à la restructuration/fusion des établissements et à l’instauration de la sélection pour l’entrée à l’université, qui vont à l’encontre du service public national d’enseignement supérieur et de recherche, laïque, démocratique et émancipateur.

La dissolution des conseils centraux de l’établissement par la ministre le 20 mars témoigne de la volonté forte de reprise en main du ministère de l’ensemble du projet de restructuration toulousain, qui aboutira à une injonction encore plus forte à la fusion. Cette initiative montre toute la violence dont fait preuve ce gouvernement pour bâillonner la contestation de ses projets, afin d’imposer autoritairement et arbitrairement ses injonctions.

Les 6 et 7 décembre 2017, une consultation était organisée par le président de l’UT2J auprès des personnels et des étudiants. Ces derniers s’étaient pronconcés sans équivoque contre le projet Uniti 2018.

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