Sixième jour de grève pour les personnels de la vie scolaire du lycée Victor Louis de Talence

Temps de lecture : 2 min.
Publié le 11 juin. 2018
En grève depuis le 3 avril 2017, six surveillantes de lycée Victor Louis de Talence sont victimes de l'attitude autoritaire du proviseur, malgré l'engagement du rectorat de Bordeaux à ce qu'une réponse favorable soit donnée aux revendications des salariées en lutte. De ce fait, le mouvement de grève des personnels de la vie scolaire de l'établissement se poursuivra ce lundi 10 avril, pour la sixième journée consécutive.

Le lundi 3 avril, six salariées de la vie scolaire sur les neuf que compte le lycée Victor Louis de Talence (Gironde) s'étaient mises en grève, faute de réponse de la direction quant à leurs demandes.

L'une d'entre elles explique la situation : « Le lycée est très grand. Nous demandons un trousseau de clés par surveillant pour qu'on ne se court pas après toute la journée. Un de nos ordinateurs ne marche pas non plus. Et nous ne sommes pas assez, parfois il y a des bagarres d'élèves devant le portail principal et nous ne pouvons pas gérer la situation. Nous aimerions qu'un membre de l'administration soit présent avec nous. »

Une médiation s'était tenue le mercredi 5 avril au rectorat de Bordeaux, en présence du directeur de cabinet du recteur et de la directrice des ressources humaines du rectorat. L'administration s'était alors engagée à ce qu'une réponse favorable soit donnée aux personnels en lutte, laissant présager une solution rapide au conflit.

Ce n'est malheureusement pas le cas : vendredi 7 avril, le proviseur du lycée a tenté d'imposer un remaniement complet de l'emploi du temps des grévistes, allant jusqu'à supprimer la journée de repos négociée en début d'année scolaire, permettant aux surveillantes de disposer de temps pour leurs études ou pour un travail complémentaire.

À tout juste deux mois de la fin de l'année scolaire, cette décision n'a pour but que de sanctionner les salariées qui avaient exercé leur droit légitime à défendre leurs conditions de travail. Le mouvement de grève se poursuit donc ce lundi 10 avril, pour la sixième journée consécutive. L'attitude autoritaire du proviseur est inacceptable. Ce dernier doit impérativement revenir sur sa position, car les six jeunes femmes qui portent le mouvement ne sont guidées que par un seul objectif : l'intérêt des élèves et du service.

Sur le même thème

Communiqués de presse

La communauté éducative endeuillée

Lire la suite
Actualité

Le conseil régional Nouvelle-Aquitaine maintient l'aide pour la restauration et l'hébergement des stagiaires de l'Afpa

Lire la suite