Secteur Tuiles, briques, carrelages, céramiques sanitaires, entreprises de matière première
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Publié le 6 Juil. 2020
11.000 salarié∙e∙s - Entreprises : TERREAL (12 sites), EDILIANS (14 sites), BOUYER LEROUX (9 sites), MONIER (11 sites), WIENERBERGER (8 sites), Desvres (2 sites), Novoceram (1 site), Imérys (32 sites), Villeroy et Boch (1 site), Kohler Jacob Delafont (1 site), Allia (1 site)
Imagette
Points forts du secteur
- Aujourd’hui de grands groupes essentiellement français qui ont repris l’héritage des multiples tuileries et perpétué l’invention de la tuile à emboitement des frères Gilardoni en 1840 à Altkirch ;
- en lien direct avec la construction neuve et la rénovation avec une gamme qui intègre des produits à économies d’énergie (panneaux solaires, …) ;
- maitrise de la chaine de production avec les entreprises d’extraction et d’exploitation de matières première ;
- un savoir-faire et une qualité reconnue mondialement dans le secteur des carreaux céramiques (Desvres) comme dans la céramique sanitaire (Jacob Delafont) ;
- une force en recherche qui profite à de nombreux secteurs (exemple : centre de recherche Imérys ou le pôle européen de compétitivité céramique) ;
- des secteurs ultra innovants dans les secteurs de la défense, de l’aéronautique, de la santé, de l’agriculture, de l’automobile et de l’énergie (Solcera Évreux, Céramiques Techniques Industrielles Salindres par exemple).
Difficultés et craintes rencontrées par le secteur
- Des investissements fortement capitalistiques ;
- une empreinte environnementale visuelle forte ;
- un ralentissement de la construction neuve et une rénovation peu dynamique ;
- une pénurie de main d’oeuvre dans le métier des poseurs-couvreurs qui crée un goulet d’étranglement de la filière ;35
- une concurrence internationale importante venue des zones franches dans le secteur des carrelages céramiques, sanitaires céramiques et faïences ;
- une filière d’extraction de matières premières menacée par la désindustrialisation dans les secteurs de la céramique.
Mesures de soutien essentielles à l’avenir de la production des tuiles et briques en France
- Un programme de soutien à la construction neuve (500.000 logements par an) avec des objectifs ambitieux d’efficacité énergétique ;
- imposer dans les cahiers des charges les productions nationales en incorporant les coûts sociaux et environnementaux (score carbone par exemple, zone de production, conditions sociales d’exploitation…) ;
- un programme de crédit pour poursuivre la politique d’efficacité énergétique des logements ;
- un programme de réduction d’impôt pour les investissements des particuliers sur l’amélioration de l’efficacité énergétique de leur logement : isolation dans le cadre d’un changement de toiture, équipement de panneaux solaires, de chauffe-eaux solaires ;
- une obligation pour les propriétaires d’améliorer l’efficacité énergétique des logements loués avec les aides appropriées ;
- ces mesures doivent en priorité tenir compte de l’empreinte carbone des produits finis ;
- les mesures fiscales et sociales accordées à ces secteurs doivent faire l’objet d’un suivi par un comité de suivi des aides publiques au niveau national et régional.