Des institutions financières se sont déjà désengagées

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Publié le 29 Mar. 2017
Afin de se conformer au droit international, un certain nombre d’institutions financières étrangères publiques et privées ont pris publiquement la décision de cesser tout investissement en cours et futur dans les banques et entreprises israéliennes impliquées dans la colonisation.
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Jérusalem

En 2010, le conseil d’éthique du fonds de pension global du gouvernement norvégien a ajouté les entreprises Shikun & Binui et Elbit Systems sur sa liste noire d’exclusion.

En décembre 2013, le fond de pension néerlandais PGGM, appartenant à PFZW, le plus important groupe de fonds de pension aux Pays-Bas, a ajouté cinq banques israéliennes (Bank Hapoalim, Bank Leumi, First International Bank of Israel, Israel Discount Bank et Mizrahi Tefahot Bank) sur sa liste d’exclusion en raison de leur implication dans les colonies israéliennes. Cette décision a fait suite au refus de ces banques de cesser de financer des activités dans ces colonies, malgré les inquiétudes réitérées par le fonds de pension néerlandais en matière de violations du droit international.

En 2014, le fonds de pension luxembourgeois FDC s’est désinvesti à son tour de ces cinq banques israéliennes pour les mêmes raisons. La même année, la banque danoise Danske Bank et la banque allemande Deutsche Bank Ethical Fund ont mis Hapoalim Bank sur une liste noire. Plus récemment, en janvier 2016, le fonds de pension de l’Église méthodiste aux États-Unis, estimé à 20 milliards de dollars, s’est désengagé des banques Hapoalim et Leumi et a ajouté les cinq banques sur sa liste d’exclusion en raison de leur contribution directe à la colonisation israélienne.

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