Contre la privatisation d'ADP, la CGT à l'origine du premier RIP
Cette procédure de référendum est une première en France, c’est dire combien la privatisation d'aéroport de Paris est contestable et contestée et combien nos concitoyen.ne.s sont attachés aux services publics !
Néanmoins, de nombreuses étapes restent à franchir avant l'organisation d'un référendum, à commencer par la saisine du Conseil Constitutionnel. Dans sa totalité, le processus s'étalera sur plus d'une année.
Nous nous réjouissons de la remise en cause de cette mesure de privatisation contenue dans la loi PACTE. La CGT a été parmi les premières organisations à réagir puisque nous sommes à l'initiative du RIP soutenu aujourd'hui par plus de 200 député.e.s . Nous nous souvenons tous du scandale de la privatisation des autoroutes, ce qui ne laisse aucun doute sur les conséquences catastrophiques d’une telle privatisation.
Le syndicat CGT ADP porte un contre-projet à la privatisation envisagée, celle-ci ayant été refusée par 98% des salariés interrogés lors d’une consultation organisé en avril 2018. La CGT s'est donc engagée dans la lutte contre cette privatisation en défendant une toute autre vision du développement aérien et pour des services publics accessibles à tous et en tout point du territoire. La maitrise publique des transports (ferroviaire, aérien, routier) est un enjeu fort, notamment afin d'assurer le développement durable de nos territoires dans le respect de leurs habitants et du progrès social. Elle ne doit pas être livrée aux intérêts lucratifs.
Par respect de la démocratie le gouvernement devrait suspendre le vote de la loi Pacte, ce jeudi, qui comporte les dispositions prévoyant la privatisation d'aéroport de Paris.
La CGT s’engagera pleinement dans le recueil des 4,5 millions de signatures, nécessaires à la tenue effective du referendum.