Qui a parlé d’essoufflement de la mobilisation sociale ?

Temps de lecture : 2 min.
Publié le 24 jan. 2020
La mobilisation sociale de ce vendredi 24 janvier est un nouveau « temps fort » !
Imagette
flambeaux

Partout en France, plus de 200 manifestations ont été organisées. Ces rassemblements sont donc supérieurs à ceux à la journée du 5 décembre.

Par ailleurs, se sont plus de 1.300.000 manifestant-e-s qui ont « battu le pavé », dont un grand nombre d’entre eux en grève.

De multiples initiatives ont été recensées sur tout le territoire :

  • organisations de débats publics,
  • distribution de tracts,
  • rencontre avec des salarié-e-s d’entreprises n’étant pas encore dans l’action,
  • proposition de la syndicalisation avec des retours très positifs : plus de 3.500 adhésions nouvelles à la CGT sur le seul mois de décembre !
     

Des « retraites aux flambeaux », forme originale de mobilisation qui incarne la détermination du mouvement social ont été organisées à travers plusieurs villes.

L’intersyndicale qui s’est réunie ce jour appelle à poursuivre le renforcement et l’élargissement de la mobilisation en multipliant les initiatives les 30 et 31 janvier en direction des populations. Elle a également décidé d’une nouvelle journée de grève et de manifestation à la veille de la Conférence de financement des retraites, mercredi 29 janvier.

Face a une réforme volontairement ambiguë, aujourd’hui, la seule chose que tout le monde a bien compris, c’est qu’il faudra travailler au moins jusqu’à 64 ans !

Le gouvernement doit entendre le mécontentement social sur son projet de réforme,  et en tirer la seule conclusion qui s’impose : le retirer et ouvrir de véritables négociations permettant de renforcer et de pérenniser notre système actuel de retraite.

 

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