La paix dans le monde, un espoir qui s’amenuise

Temps de lecture : 3 min.
Publié le 29 avr. 2022
Le monde va mal. Chacun de nous peut observer la multiplication des conflits : Ukraine, Yémen, Syrie, Mali, Palestine, Afghanistan… pour ne citer qu’eux. Certains s’installent, d’autres existent depuis de nombreuses années. La détérioration mondiale de la paix s’accompagne de conflits très violents, dont les premières victimes sont toujours les populations civiles, les travailleurs et leur famille.
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1er Mai : la paix dans le monde

En Ukraine, où le conflit est entré dans son 3e mois, les morts se comptent par milliers, et le chiffre de la population déplacée, au sein du pays ou en Europe, a atteint 12 millions de personnes- 7 millions en Ukraine et 5 millions en Europe - un chiffre qui équivaut à la totalité des déplacés de la 2e Guerre mondiale.

Face à l’horreur de la situation, en Ukraine et dans le monde, la CGT ne reste pas indifférente : « La paix et le désarmement sont dans notre ADN » revendique Pierre Coutaz, conseiller confédéral au secteur international CGT.  

Pour chaque conflit, la CGT s’attache à déterminer qui est l’agresseur et qui est l’agressé, qui est l’impérialiste et qui est le peuple opprimé.

Ainsi Israël – qui dénie sa souveraineté au peuple palestinien et lui impose de vivre entre des frontières qui ne correspondent pas à celles reconnues par l’ONU – est considéré comme un état agresseur et colonisateur.
Au même titre que la Russie, qui après la Crimée, veut annexer le Donbass.

Le départ des Américains d’Afghanistan, après 20 ans de guerre au nom de la lutte contre le terrorisme signe d’autant plus l’échec américain qu’il conduit directement à la réinstallation des Talibans au pouvoir au détriment de la population, et encore plus des femmes.

La Russie qui s’est rangée aux côtés du dictateur syrien, qui a détruit son peuple au nom de la lutte contre le terrorisme.

Au Mali, le gouvernement demande le départ immédiat de la France, qui s’est maintenue sur place avec des réflexes colonisateurs de la France Afrique, sous couvert de lutte contre les djihadistes. La France apparait comme une puissance impérialiste co-responsable de la situation de guerre.

Lorsqu’il s’agit de lutter pour préserver la paix, et de venir en aide aux populations victimes des conflits, les organisations syndicales dépassent leurs divergences.

Les conflits, quels qu’ils soient, créent des vagues de migrants, et l’intersyndicale - qui réunit toutes les organisations syndicales françaises - se mobilise pour accueillir ceux-ci, quelle que soit leur nationalité ou leur couleur de peau, dans des conditions similaires à celles des Ukrainiens.

« Ce n’est pas toujours le cas, et cela nous révolte » déplore Pierre Coutaz.

Récemment, l’intersyndicale a interpellé avec succès les autorités pour obtenir la régularisation de 45 militants de l’Union nationale des travailleurs et des salariés d’Afghanistan (NUAWE) exfiltrés et de leur famille. La régularisation a été obtenue pour la quasi-totalité d’entre eux.

À la veille du 1er Mai, la CGT rappelle que la paix est notre bien le plus précieux.

La solidarité avec les peuples victimes des conflits s’impose, tout en respectant leur droit à disposer d’eux-mêmes.

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