Des moyens pour la santé des femmes : signez la pétition !

Temps de lecture : 2 min.
Publié le 1 nov. 2023
Dans le cadre de la campagne pour le Droit à la santé des femmes à l’initiative de la CGT et de l’Association Ambroise Croizat Santé, une tribune parue dans le journal « Le Monde » a reçu l’appui de 75 personnalités du monde syndical, associatif, politique, sportif et du spectacle. 
Imagette
hopital_pixabay_RyanMcGuire

Cette tribune est le point de départ d'une campagne de mobilisation, avec notamment le lancement d'une pétition.

Lieu historique de l’accompagnement à la parentalité et de l’accouchement dans le respect des choix des femmes, l’hôpital Pierre Rouquès - Les Bluets développe une offre de soin entièrement tournée vers la santé des femmes :

  • maternité,
  • PMA,
  • IVG,
  • centre de santé sexuelle,
  • gynécologie médicale et chirurgicale.

Alors que l’accès à la santé se dégrade sur tout le territoire, les Bluets proposent une offre de soin respectueuse de chacune sans dépassement d’honoraires.

Aujourd’hui l’injonction de rentabilité agit comme un rouleau compresseur et prive les femmes de leurs droits les plus élémentaires en matière de santé.

Le secteur associatif et mutualiste a toujours contribué à la mission de service public, mais, depuis la mise en place de la tarification à l’activité (T2A), l’hôpital fait face à des exigences d’équilibre budgétaire et d’économies sur tout qui mettent sa mission en péril.

Le paradoxe devient la règle : avec la T2A, il est plus rentable de faire des césariennes que des accouchements par voie basse. Avec la T2A, il faut limiter au maximum la durée des séjours après l’accouchement. Avec la T2A, il vaut mieux faire revenir trois fois des patientes plutôt que de leur permettre de faire tous leurs examens la même journée...

Nous refusons de pratiquer plus de césariennes au motif qu’elles sont plus rentables. Nous ne mettrons jamais une maman et son bébé dehors au motif qu’il faut libérer des lits. Nous n’imposerons pas le parcours de la combattante à nos patientes, au contraire, nous articulons les rendez-vous de la façon la plus cohérente possible.

En 2017, le président de la République s’est engagé à revoir le système de financement, six ans plus tard, où en sommes-nous ?

Nous demandons de mettre fin à la T2A. Et de permettre à l’hôpital Pierre Rouquès – Les Bluets de répondre aux besoins des femmes en validant ses projets (conservation ovocytaire, passage en maternité type 2A…)

Pour les femmes, la maîtrise de leur corps, l’accès aux soins et à un lieu d’écoute constituent une liberté fondamentale.

L’hôpital Pierre Rouquès – Les Bluets est le lieu d’exercice de ces droits.

Nous sommes déterminé·es à le défendre : la santé des femmes n’est pas une marchandise !
 

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