Transformer les villes pour répondre au réchauffement climatique
Neuf personnes sur dix respirent un air contenant des niveaux élevés de polluants, selon les mesures établies au niveau mondial par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Dans les villes des pays européens à revenu élevé, la pollution de l’air diminue l’espérance de vie moyenne de 2 à 24 mois, en fonction des niveaux de pollution.
En France, les particules fines sont responsables de la mort de 48300 personnes par an. Cela représente presque un décès sur dix. Chaque année, plus de cinq cent villes françaises dépassent les limites de concentration de particules fines dans l’air.
Des villes « compactes et accessibles à pied » constituent l'une des réponses au problème du réchauffement climatique.
Des villes bien pensées seraient, selon les experts du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), des « occasions d'accroître l'efficacité des ressources et de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. »
Pour la CGT, « répondre à l'urgence environnementale dans les villes, c'est réduire les fractures territoriales en rendant effectif le droit à la ville pour tous » explique Véronique Martin, responsable confédérale.
La CGT prône la création d'un service public de l'habitat et du logement et d'un pôle public des transports.
Celui-ci permettrait notamment de construire un nombre de logements adaptés aux besoins de la population. Ce service public aurait également pour mission d'entretenir et de réhabiliter les logements existants pour réduire la consommation d'énergie.
La création d'un pôle public des transports permettrait quant à lui de concevoir un maillage territorial et de développer des transports publics attractifs et accessibles dans les métropoles et les territoires ruraux.