Raison d'aller manifester le 5 octobre : les conditions de travail
45 % des salariés en télétravail sont en risque de dépression.
Ce chiffre est issu de la vaste enquête menée par l'Ugict CGT (Union des ingénieurs cadres et techniciens CGT) auprès de 15 000 répondants.
98% d'entre eux souhaitent pourtant continuer à télétravailler à temps partiel : travailler chez soi évite des trajets, permet plus d'autonomie et une meilleure concentration.
Ces motivations disent en creux la dégradation des conditions de travail en présentiel.
Pour être effectué dans des conditions correctes, le télétravail doit être mieux encadré et rendre effectif un « droit à la déconnexion ».
La crise a aussi montré l'impact néfaste de la précarisation du travail.
La CGT défend une sécurisation des parcours professionnels et des droits nouveaux pour les salariés.
Elle exige l'annulation de la réforme de l'assurance chômage, catastrophique pour les plus précaires, qui alternent emplois et chômage.
Afin que les salariés ne subissent plus les crises sociales dont ils ne sont pas responsables, la CGT propose la création d'un nouveau statut du travail salarié, basé sur la continuité du contrat de travail que le travailleur soit en emploi ou pas.
Afin d'améliorer les conditions de travail et la qualité de vie des travailleurs, la CGT défend la mise en place d'une baisse du temps de travail hebdomadaire à 32 heures sans perte de salaire et sans accroissement de la charge de travail.
Cette mesure permettrait de mettre fin à la situation infernale de salariés épuisés par les heures supplémentaires pendant que d'autres peinent à retrouver un emploi.