La CGT à l’offensive pour gagner des droits nouveaux en faveur des salarié·es des très petites entreprises !

Temps de lecture : 3 min.
Publié le 31 oct. 2023
À l’occasion de la 11e journée des rencontres annuelles des CPRIA (commissions paritaires régionales interprofessionnelles de l’artisanat), la CGT n’a pas manqué de marteler la nécessaire évolution législative afin que les salarié·es des très petites entreprises soient considéré·es comme des salarié·es à part en entière en matière de droits, sur le même modèle que les travailleur·ses des grandes entreprises. Les représentant·es des employeurs sont également mis·es devant leurs propres responsabilités pour valoriser les métiers de l’artisanat comme il se doit.
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 11 eme journée des cpria le 25 10 2023

La défense des intérêts des salarié·es des très petites entreprises, un combat de la CGT

La CGT mène le combat depuis de nombreuses années à travers ses militant·es qui siègent au sein des commissions paritaires régionales interprofessionnelles de l’artisanat (CPRIA). Ainsi une forte délégation CGT était présente et active dans ses prises de paroles le 25 octobre, lors de la 11e rencontre nationale de ces instances régionales sous l’égide paritaire de l’ensembles des organisations syndicales et de l’U2P pour la partie employeur.

La CGT, à travers la voix de Sophie Binet, a réaffirmé à cette occasion sa volonté déterminée de faire bénéficier le droit effectif à une représentation syndicale au sein même des très petites entreprises (moins de 11 salarié·es). Le droit effectif et de qualité à une politique ambitieuse d’activités sociales, culturelles et sportives via un financement contributif des employeurs sur le modèle des CSE pour les entreprises de plus de 50 salarié·es. Mais aussi l’accès à la formation professionnelle et d’une manière plus générale à tout ce qui touche à l’amélioration significative des conditions de travail.

En effet, au sein de ces très petites entreprises, si elles et ils font preuve d'un engagement fort, les salarié·es sont en moyenne moins bien payés que les autres, leur situation est souvent plus précaire et la durée de leur temps de travail est plus importante. Face à ces réalités, il est temps que de véritables changements interviennent à la faveur des travailleur·ses des très petites entreprises, car on ne peut pas admettre qu’il y aurait un « sous-salariat ».

La CGT est prête à se mettre autour d’une table avec les représentant·es des employeurs pour négocier des droits nouveaux et rendre ainsi tous les métiers de l’artisanat plus attractifs et valorisants.

Nous voulons passer des paroles aux actes, et sur ce point la CGT se tiens prête à relever ce grand défi. Régulièrement, nous allons à la rencontre partout sur le territoire des salarié·es des très petites entreprises, et ce quel que soit leur secteur d’activité. Nous redisons qu’ils ont toute leur place à la CGT et qu’avec elles et eux nous voulons transformer le monde du travail afin qu’il leur soit plus favorable.

Des élections TPE qui comptent pour de nouveaux droits

La CGT invite tou·tes les salarié·es des entreprises de moins de 11 salarié·es à être acteur·ices de leur avenir, à se faire entendre par leur engagement dans et avec la CGT lors des élections professionnelles qui leur sont dédiées et qui auront lieu du 25 novembre au 9 décembre 2024.

Ces élections sont importantes pour peser au niveau national et obtenir de meilleurs droits pour l’ensemble des travailleur·ses, en les salarié·es des très petites entreprises.

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