In ou Off, la culture c’est pour tout le monde

Temps de lecture : 2 min.
Publié le 9 Juil. 2023
Sophie Binet était au Festival d'Avignon les 7 et 8 juillet. La secrétaire générale de la CGT est venue défendre la vision d'une culture démocratique, les droits des saisonniers, mais aussi ceux des 11 salariée·es licencié·e·s d’une entreprise logistique du Pontet.
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La CGT au festival d'Avignon

Ne pas laisser la culture au capitalisme, la CGT porte depuis toujours la vision d’une culture démocratique, accessible à tous.

Le droit à la culture a toujours été indissociable de l’activité syndicale. Depuis que le festival d’Avignon existe, la CGT est partie prenante de l’événement. 

C’est le cas avec des spectacles dans le Off : au théâtre de la bourse du travail, siège des syndicats CGT du Vaucluse ; au théâtre de la Rotonde, siège des cheminots de la région PACA, et sur l’île de la Bartelasse avec la CGT énergie.

« Il faut porter une culture démocratique pour tous », a défendu Sophie Binet lors d’un rassemblement organisé dans la cité-théâtre, le 7 juillet.

Accompagnée de Denis Gravouil membre du bureau confédéral et dirigeant de la CGT-Spectacle, premier syndicat représentatif dans le spectacle vivant, de Nawel Benchlika, responsable des enjeux de la jeunesse, des militante·e·s des unions locale et départementale, la nouvelle secrétaire générale est venue aussi défendre la liberté d’expression et de création. Avant d’assister au spectacle Wellfare : une pièce sur les guichets d’assistance sociale aux Etats-Unis, mise en scène par une femme, Julie Deliquet, directrice du théâtre Gérard Philippe de Saint-Denis.

Depuis Ariane Mnouchkine en 1982 et 1984 c’était la première fois que la cour d’honneur du Palais des papes était ouverte à une metteuse en scène !

« On ne laissera pas faire »

Entre deux spectacles, Sophie Binet est allée à la rencontre des artistes et techniciens intermittents du spectacle, et des saisonniers. Et dénoncé les « abus » de l'emploi saisonnier dans les festivals de l'été.
À Avignon, ils sont 15 000. Touchés de plein fouet par la réforme de l’assurance chômage.

Enfin, Sophie Binet a fustigé la répression syndicale qui sévit chez Sonelog, une entreprise de logistique du Pontet, dans le Grand Avignon : 11 salariés, dont le délégué syndical CGT, ont été licenciés pour avoir fait un barrage filtrant pendant des grèves au printemps.

« On ne laissera pas faire », assure la leader syndicale qui a adressé un courrier à Olivier Dussopt, le ministre du travail, pour un recours hiérarchique afin de faire ordonner la réintégration des ex-grévistes licenciés abusivement.
 

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