Mylène Palisse sanctionnée : continuons le combat !

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Publié le 11 juin. 2018
Convoquée pour un conseil de discipline ce 13 décembre, Mylène Palisse, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP) et élue CGT, a écopé de sept jours d’exclusion temporaire avec sursis. Pour rappel, cette sanction a été décidée par l’administration pénitentiaire, suite à des critiques qu’elle avait formulées dans le quotidien l’Humanité sur la mise en œuvre au sein de l’administration pénitentiaire de mesures de prévention de la radicalisation...

Convoquée pour un conseil de discipline ce 13 décembre, Mylène Palisse, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP) et élue CGT, a écopé de sept jours d’exclusion temporaire avec sursis. Pour rappel, cette sanction a été décidée par l’administration pénitentiaire, suite à des critiques qu’elle avait formulées dans le quotidien l’Humanité sur la mise en œuvre au sein de l’administration pénitentiaire de mesures de prévention de la radicalisation.
Ce verdict montre l’impasse de l’administration pénitentiaire face au caractère injustifié et discriminatoire des poursuites disciplinaires qu’elle a engagées contre Mylène Palisse depuis 9 mois pour avoir critiqué les nouvelles méthodes de la prévention de la radicalisation en milieu carcéral. Le cas Mylène Palisse met en exergue deux sujets brûlants : la remise en cause de la liberté d’expression syndicale, et la lutte contre la radicalisation en prison.
Le ministère de la Justice a tenté de museler la voix des professionnels exerçant dans les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation à travers une de ses représentantes syndicales, alors même que l’autorité judiciaire est la gardienne des libertés. Aujourd’hui, sa responsabilité est d’intervenir pour infirmer l’avis du conseil de discipline.
La CGT et l’ensemble des organisations et associations soutenant Mylène Palisse et la liberté d’expression syndicale demandent l’abandon de la poursuite disciplinaire et le respect de la liberté d’expression syndicale. Jusqu’à ce que le Ministère entende raison, nous appelons l’ensemble des citoyen-nes à signer la pétition « Respecter la liberté d’expression » qui a, en quelques jours, obtenu plus de 2 000 signatures.
Nous appelons à poursuivre la mobilisation par toute action de solidarité envers Mylène pour la défense de la liberté d’expression syndicale jusqu’à l’abandon des poursuites disciplinaires.

Pour compléter : http://cgt.fr/Z-le-Youtuber-CGT-s-attaque-a-l.html

Organisations signataires : La CGT insertion probation, La CGT, La CGT Fonction publique, l’UD CGT 65, le SNJ-CGT, L’UGICT-CGT, SOLIDAIRES Fonction publique, La FSU, Le Syndicat de la Magistrature, La Ligue des droits de l’Homme, l’Observatoire des Prisons.

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