Urgence sociale et environnementale, même combat !
Alors que l’ONU réunit les chefs d’État pour un sommet Action Climat le 23 septembre, de nombreuses mobilisations sont organisées pendant une semaine, dans tout le pays, pour pousser le gouvernement à prendre ses responsabilités.
Les pouvoirs publics face à leurs responsabilités
Plutôt que culpabiliser les individus, face à la crise sociale et climatique sans précédent que traverse la planète, c’est une réponse collective qui est attendue : une nouvelle politique qui engage la responsabilité des pouvoirs publics et du patronat et conjugue justice sociale et justice écologique.
De fait on ne peut plus dissocier ces deux urgences
La suppression de la ligne de fret Perpignan-Rungis, par exemple, a détruit des emplois, tandis que le transport des fruits et légumes se fait désormais par camions, plus polluants.
La fermeture d’un bureau de Poste, d’une école ou encore d’un service de santé en zone rurale, contribue à l’exclusion sociale des usagers les plus fragiles et contraint les autres à utiliser leurs automobiles.
La délocalisation d’une usine, non seulement, appauvrit un bassin de vie en France, au profit de région où la main-d’œuvre est exploitée, mais elle contribue aussi à la hausse du transport mondial de marchandises.
Tous mobilisés
Dans un communiqué commun, organisations de jeunesse et de salariés appellent à la mobilisation en faveur de « l’amélioration des conditions de vie et de travail, dans le respect de l’environnement ».
Développer des services publics de proximité, relocaliser la production, conditionner les aides publiques aux entreprises, stopper les projets écologiquement et socialement rétrogrades sont quelques unes des revendications.
La CGT et ses cosignataires porteront ces revendications à l’occasion des journées de manifestations et de grève des 20, 24 et 27 septembre.