Encore une atteinte au repos dominical !
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Publié le 11 juin. 2018
Après un nouveau recul sur les ouvertures exceptionnelles les dimanches et jours fériés des commerces sur les pays de Rennes et de Monfort-sur-Meu, nouveau coup de poignard donné au repos dominical. En effet, sans aucune concertation, le préfet a cassé l'arrêté préfectoral sur la fermeture des salons de coiffures le dimanche en permettant une dérogation le 24 décembre, veille de Noël...
Après un nouveau recul sur les ouvertures exceptionnelles les dimanches et jours fériés des commerces sur les pays de Rennes et de Monfort-sur-Meu, nouveau coup de poignard donné au repos dominical. En effet, sans aucune concertation, le préfet a cassé l'arrêté préfectoral sur la fermeture des salons de coiffures le dimanche en permettant une dérogation le 24 décembre, veille de Noël.
Ce geste est une fois encore un cadeau de l'État au grand patronat. En effet, seul le Conseil national des entreprises de coiffures, représentant de « l'industrie de la coiffure », était favorable à une ouverture le 24 et le 31 décembre. L'U2P et l'Union nationale des entreprises de coiffure (Unec), représentant les artisans coiffeurs, étaient quant à elles en désaccord avec cette décision. « 71 % des sondés nous ont répondu qu'ils souhaitaient rester fermés les deux dimanches avant Noël et le Jour de l'an », indique ainsi le président de l'Unec, Philippe Chevalier, faisant référence à une enquête auprès de ses adhérents. Il rappelle également que « plus de la moitié des coiffeurs exercent seuls ».
Le syndicat CGT du commerce Rennes Métropole précise dans un communiqué que « le travail du dimanche ne peut se faire que sur la base du volontariat, avec des contreparties financières, et ne peut être imposé par les employeurs ». Déplorant qu'une fois encore ce soit « les salariés qui subissent les velléités de dérogations libérales des grandes entreprises et des chaînes », il « dénonce le principe et le fond de ces dégradations et appelle les salariés à s'organiser pour défendre leurs intérêts ».
Ce geste est une fois encore un cadeau de l'État au grand patronat. En effet, seul le Conseil national des entreprises de coiffures, représentant de « l'industrie de la coiffure », était favorable à une ouverture le 24 et le 31 décembre. L'U2P et l'Union nationale des entreprises de coiffure (Unec), représentant les artisans coiffeurs, étaient quant à elles en désaccord avec cette décision. « 71 % des sondés nous ont répondu qu'ils souhaitaient rester fermés les deux dimanches avant Noël et le Jour de l'an », indique ainsi le président de l'Unec, Philippe Chevalier, faisant référence à une enquête auprès de ses adhérents. Il rappelle également que « plus de la moitié des coiffeurs exercent seuls ».
Le syndicat CGT du commerce Rennes Métropole précise dans un communiqué que « le travail du dimanche ne peut se faire que sur la base du volontariat, avec des contreparties financières, et ne peut être imposé par les employeurs ». Déplorant qu'une fois encore ce soit « les salariés qui subissent les velléités de dérogations libérales des grandes entreprises et des chaînes », il « dénonce le principe et le fond de ces dégradations et appelle les salariés à s'organiser pour défendre leurs intérêts ».