POUR LE RESPECT DU DROIT HUMAIN ET DES CONVENTIONS INTERNATIONALES

Publié le 16 Sep. 2019
Temps de lecture : 2 min.
La CGT, une fois de plus, proteste contre les violences dont sont victimes les travailleur-euse-s au Bangladesh dans les entreprises sous-traitantes des grandes marques de la mode et de la distribution.

Au Bangladesh, chez Gàrib et Garib ltd, sous-traitants de H&M et d’autres marques distribuées dans le monde, Omor Faruk, opérateur de machine à coudre d'une usine de chandails à Gazipur, à 50 km de Dhaka, a été sérieusement battu par un homme de main de la direction, le 11 septembre.
Omar Faruk travaille dans cette usine depuis longtemps. Il est membre de la Fédération nationale des travailleurs de l'habillement NGWF, fédération syndicale partenaire de la CGT.
Ces 3 derniers mois, la direction l'a continuellement harcelé pour le forcer à démissionner.
Omar Faruk a refusé de démissionner mais a dû quitter l'usine à la suite des violences dont il a été victime.
Le 11 septembre, la direction de l’entreprise l'a considéré comme démissionnaire d'office. Il a, sous la violence d’hommes de mains brutaux et munis d'une arme à feu, dut s’enfuir pour sa sécurité et ne pas subir de violences supplémentaires.
Omar est harcelé et menacé, depuis qu'au nom de NGWF, il a créé le syndicat et qu’il y a un rôle actif et moteur dans l'organisation syndicale.
La CGT exige qu'il soit immédiatement rétabli dans ses fonctions et que les coupables et les commanditaires de ses atteintes aux droits des travailleur-euse-s soient traduits en justice et jugés en fonction de leurs méfaits.
La CGT exige aussi que les entreprises donneuses d’ordres cessent de travailler avec des entreprises qui ne respectent pas les conventions de l’OIT et les droits humains.
La CGT rappelle qu’elle-même et de nombreux autres syndicats ou ONG des droits humains demandent que l’ONU étende au monde une déclinaison de la loi française sur le devoir de vigilance en y ajoutant des mécanismes coercitifs efficaces.

Montreuil, le 16 septembre 2019

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